jeudi 15 mars 2012

Jean-Luc Mélenchon à la rencontre des dockers CGT de Marseille

Source : Le Monde.fr

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l'Elysée, est allé jeudi 15 mars à la rencontre des représentants CGT des dockers et agents portuaires à Marseille, où il a salué la "jonction" entre les travailleurs et son parti, clé, selon lui, de son ascension dans les sondages.


"Je constate un événement important dans cette campagne : c'est le rapprochement progressif qui se fait entre le Front de Gauche et les travailleurs organisés. Il y a une jonction qui se fait", a déclaré M.Mélenchon après s'être entretenu avec les différentes professions portuaires.



"Pour la première fois, on voit quelque chose d'inouï. Des syndicats reçoivent un candidat à la présidentielle et nous faisons le constat de la proximité, chacun dans notre rôle. C'est l'événement parce que ça, ça explique le reste, ça explique pourquoi nous montons dans les sondages", a estimé le candidat, crédité par certains sondages de 10 % des intentions de vote au premier tour.

Jean-Luc Mélenchon a évoqué "une progression de conviction, qui s'est faite par paliers", à la faveur d'"une campagne d'éducation populaire".
Il a par ailleurs fustigé le "vote utile", alors que le candidat socialiste François Hollande a de nouveau appelé à la mobilisation dès le premier tour, lors d'un meeting mercredi soir à Marseille.
"C'était un argument qui servait lorsque Mme Le Pen menaçait la gauche. Ce sont des jeunes gens, ils pensent qu'en arrivant au premier tour ils ont gagné l'élection, mais non, il y a deux tours", a-t-il rappelé.
"C'EST LE SEUL CANDIDAT QUI SORT DU LOT"
Auparavant, la quinzaine de dockers et agents rencontrés, dénonçant "la catastrophe libérale sur le port", avaient manifesté leur soutien au candidat, certains lui lançant : "Vous pouvez compter sur nous". Pour Marc Mourayan, docker, "c'est le seul candidat qui sort du lot, et plus il aura des voix, plus M. Hollande sera obligé de prendre en compte ce qu'il dit".
Interrogé sur la sécurité à Marseille, M. Mélenchon a jugé que "la première des sécurités, c'[était] de pouvoir casser la croûte et vivre de son travail". "Après, la sécurité, je vois pas pourquoi spécialement à Marseille. Des problèmes de sécurité, il y en a dans tout le pays", a-t-il dit. "Donc je vais pas spécialement [en parler] à Marseille. Dans le Var, pourquoi pas, ou bien dans le 16e, où il y a beaucoup de délinquants en col blanc qui recyclent l'argent du crime et qui sont eux de dangereux criminels".
avec AFP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire