Salariés, militant(e)s
syndicaux ou non, nous sommes confrontés quotidiennement aux dégâts que produit
la soumission des politiques à la loi du capitalisme: Fermetures d'entreprises,
précarité et chômage massifs des jeunes, temps partiel imposé à une majorité de
femmes, retraites amputées, fin de mois difficiles, services publics dégradés...
En 2005, à la lecture de
nos mandats respectifs et de nos revendications pour plus de justice sociale,
nous nous étions prononcés contre le projet de traité constitutionnel européen.
C’est la même démarche qui nous conduit à ne pas rester silencieux
aujourd’hui.
Les
luttes sociales ont été un élément déterminant dans le rejet actuel de Sarkozy.
Plus que jamais les luttes dans l'entreprise comme les luttes
interprofessionnelles sont une nécessité, mais elles doivent aussi trouver une
traduction politique.
Pour
en finir avec Sarkozy et sa politique, Il faut une vraie politique de gauche, pas dans les
discours, mais dans les actes :
·
Pour une
Europe sociale et démocratique qui implique de faire sauter les carcans
libéraux européens : traité constitutionnel, MES, traité instaurant la règle d'or.
libéraux européens : traité constitutionnel, MES, traité instaurant la règle d'or.
·
Pour un
partage des richesses: revalorisation des salaires avec le SMIC à 1700 euros
brut, assurer le départ en retraite à 60 ans à taux plein !.
· Pour le
développement de tous les services publics, en particulier de Santé,
d’Éducation et de Logement.
·
Pour des lois
qui s'opposent aux licenciements boursiers et aux délocalisations, pour un pôle
bancaire public.
· Pour la
régularisation des travailleurs sans papiers afin de mettre fin à la
surexploitation et à la « délocalisation sur place » voulue par le
patronat.
·
Pour une
réforme démocratique des institutions et le passage à la VIème république et
le respect des libertés
syndicales, en particulier du droit de grève.
·
Pour des droits nouveaux, décisionnels, dans les
entreprises pour les salariés et leurs institutions représentatives
.
La période va être
marquée par des affrontements extrêmement durs contre les forces libérales et
leurs supplétifs d'extrême-droite. La réalité
que subissent les peuples grecs, portugais, espagnols en est la première
illustration et elle se propage sur tout le continent européen.
Dans la
campagne présidentielle, Madame Le
Pen, fille de l’héritier des ciments Lambert, et Sarkozy, ami des patrons, ont
beau dire qu’ils sont les candidats du peuple, cela ne trompe personne, ce sont
les candidats du patronat. Quant à
la position du candidat socialiste, il faut qu’il fasse un choix
clair : soit rassurer la finance, soit s’engager dans une politique de
gauche.
Le
Front de Gauche prône une autre répartition des richesses, explique clairement
que les intérêts du monde du travail et ceux des grands actionnaires sont
diamétralement opposés, s’engage pour le retour à une retraite à taux plein à
60 ans, fait de la hausse des salaires une priorité, il a le courage de refuser
l’austérité et de proposer une autre politique… C’est bien ce dont nous avons
besoin pour œuvrer au rassemblement politique pour toutes celles et tous ceux
qui résistent et qui souhaitent la rupture avec les politiques actuelles.
Signataires,
nous appelons les salariés à s'investir dans cette campagne politique pour
faire gagner le programme du Front de Gauche.
Nous
appelons à voter et faire voter pour le candidat du Front de Gauche aux
Présidentielles: Jean Luc MELENCHON ainsi que pour les candidats Front de gauche aux législatives.
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