samedi 21 avril 2012

Première rencontre à l’initiative de l’appel des syndicalistes des luttes sociales aux urnes


Après beaucoup de contre temps, la réunion prévue a finalement bien eu lieu, au local de campagne, aux Lilas. Co organisée par le Front des luttes  et les initiateurs de l’appel,  elle s’est tenue avec la participation de Pierre Laurent, Secrétaire national  du PCF,  Martine Billard, Co Présidente du Front de gauche, Francis Sitel, membre de la direction nationale de la Gauche Unitaire (remplaçant Christian Piquet qui est venu nous saluer sans pouvoir rester , campagne législative oblige), Marie George Buffet et  Didier Le Reste pour le front des luttes et les initiateurs de l’appel.

Période  de congés, date retenue tardivement, changement de lieu de dernière heure, les quelques 200 participant-es ont montré par leur présence que cet appel de syndicalistes reposait bien sur une attente forte.

Dans l’introduction,  nous nous sommes félicités  à la fois du nombre de signataires, on venait de dépasser les 1500,  mais aussi de la diversité des appelants : près d’une centaine de professions différentes et de toutes les organisations syndicales.

Dans la discussion, un des points soulignés par l’ensemble des intervenants est l’implication particulièrement forte de syndicalistes  dans cette campagne. Des prises de position plus nettes que précédemment, l’appel à battre Sarkozy et la droite de la CGT, de Solidaires  ou d’autres organisations syndicales comme le SNES, jusqu’aux engagements individuels, ce phénomène marquant de la campagne ouvre des perspectives au-delà des élections.

D’abord en rappelant les exigences du mouvement social. Que ce soit en termes de revendications incontournables,  sur les salaires, l’emploi, la retraite à taux plein à 60 ans,  le maintien et le développement des services publics et des acquis sociaux, mais aussi de nouveaux droits pour les salarié-es, presque toutes les prises de parole, de la salle ou de la tribune ont rappelé que rien ne serait possible sans une mobilisation forte du monde du travail. Quel que soit le futur Président de la République,  d’ores et déjà la question est d’actualité.

Autre point largement développé,  la nécessité de construire d’autres rapports entre le politique et le syndical. En aucun cas liens de subordinations ou de pressions, mais bien dans la complémentarité et le respect de l’indépendance des uns et des autres. Le politique a besoin de l’analyse du syndical, le syndical ne peut qu’être renforcé par une alternative politique crédible.

Cet engagement autour des valeurs portées par le Front de gauche, la dynamique unitaire ouvrent aussi, et des interventions ont abordé ce problème,  d’autres perspectives pour de nouvelles approches des évolutions à venir du syndicalisme français.

Car ce qui est important aujourd’hui c’est bien entendu, dans l’immédiat, le score le plus élevé possible le 22 avril et de nombreux-ses parlementaires en juin, mais aussi donner suite à cette dynamique. Poursuivre et amplifier l’appel  à signatures, et ne pas s’en tenir à cette seule rencontre.

Guy Trésallet – Pascal Joly

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